article de presse giraglia

Le public lui-même y trouve son compte en voyant passer à plusieurs reprises les concurrents dont il apprécie mieux les efforts. Bien que, sous ce rapport, le découpage de la course en deux parties égales, pour lesquelles on avait attribué respectivement 8 h 30 et 6 heures pour accomplir chaque fois cinq tours, venait perturber la logique du raisonnement.
Bernard Darniche et sa Lancia Stratos ne pouvaient être battus que par un incident technique. Darniche l'emporta aisément, et cela d'autant que le seul pilote d'Alpine capable, non pas de l'inquiéter, mais de se tenir à l'affût pour profiter par exemple d'une crevaison, disparut à l'issue du quatrième tour de l'épreuve. Le Bastiais Jean-Pierre Manzagol fut en effet, une fois de plus, victime d'un blocage de sa boîte de vitesses. Un incident dont sa berlinette, aujourd'hui vieille de six ans, n'est pas avare. Dommage qu'elle n'ait pas tenu un tour de plus, car Manzagol eût terminé à une seconde place méritée.
C'est en effet à l'issue du cinquième des dix tours de la ronde que les organisateurs décidèrent de mettre fin à la course. Le début de bataille rangée qui opposait sur le parcours les amis et les adversaires d'un concurrent avait pris une tournure suffisamment inquiétante pour justifier cette décision.
Ces jets d'objets divers sur la route et sur les voitures ont-ils une relation directe avec l'affaire des vins trafiqués comme on l'indique ? Rien n'est moins certain dans un pays où la revendication a été élevée au rang d'institution.
Aujourd'hui, les organisateurs du Tour de Corse s'interrogent. Et nous les comprenons. Si les incidents successifs du Tour de Corse et de la Giraglia sont réellement dus à la présence d'un concurrent jugé indésirable par certains, l'affaire est ponctuelle et pourra être réglée d'ici novembre prochain. Si, en revanche, ces manifestations sont le fait d'opposants à la pratique du sport automobile sur lite, alors le mal est profond et doit être circonscrit pour, éventuellement, y porter remède.

ou a tu trouvez ca ?

en 1976
Ce n'est pas sans un pincement au coeur que Timo Makinen prit le départ de la Ronde de la Giraglia au volant du coupé Peugeot 104 ZS : dix ans plus tôt, c'est en conduisant la première mini - celle de Morris que John Cooper avait transfigurée - qu'il avait connu ses premières heures de gloire... Cette participation à la course bastiaise n'était d'ailleurs pour Gérald Allégret, le responsable de la compétition chez Peugeot, qu'un premier test sérieux devant permettre de jauger les possibilités d'un prototype encore aux mains du service des études de la firme

olive 20 a écrit:

en 1976
Ce n'est pas sans un pincement au coeur que Timo Makinen prit le départ de la Ronde de la Giraglia au volant du coupé Peugeot 104 ZS : dix ans plus tôt, c'est en conduisant la première mini - celle de Morris que John Cooper avait transfigurée - qu'il avait connu ses premières heures de gloire... Cette participation à la course bastiaise n'était d'ailleurs pour Gérald Allégret, le responsable de la compétition chez Peugeot, qu'un premier test sérieux devant permettre de jauger les possibilités d'un prototype encore aux mains du service des études de la firme

de la part de makinen et beh

Séquence souvenir :
Ronde de la Giraglia 77 en Corse. Je m'étais engagé avec une Kadet GT/E groupe 1 privée après plusieurs saisons en groupe 2 et 4 au sein du Team OPEL BP Marseille
Avant le départ tous les habitués de cette catégorie (dont un très bon pilote "continental" qui a souvent dit que j'étais prenable (mais n'a jamais reussi à le faire) et quelques vedettes locales) répétaient à l'envie que ça allait me faire drôle car cette fois nous étions à égalité et j'avais perdu mon statut de pilote "priviligié"
Au vue des temps de la première boucle il leur a fallu déchanter car j'étais devant et largement.
Mon auto a alors perdu son statut d'égalité et est devenue non conforme.
Pierre PAGANI qui assurait le reportage pour Echappement en a été pris à témoin en interwievant les uns et les autres.
Son conseil a été :"Portez réclamation ou alors demander à vos supporters de se placer dans la descente du Col de Luri (où il se trouvait pour voir passer les concurrents) et ils témoigneront comme je peux le faire de la cadence de Jean Louis en descente ce qui n'a rien à voir avec le degré de préparation de son auto."
Mon coéquipier de l'époque le Corse Joseph Pantalacci en a d'ailleurs témoigné dans plusieurs interviews données à la presse.
Ensuite de nombreux spéctateurs ont abondé dans ce sens et les fans des vedettes locales, témoins occulaires de mes prestations sont devenus mes plus fervents partisans.
Réaction des intéressés : OK ce n'est pas la préparation de son auto qui lui permet d'aller aussi vite en descente mais les pneus que lui fabrique spécialement Michelin en les faisant passer pour des modèles commercialisés. C'était vraiment n'importe quoi car j'étais redevenu un pilote privé et je payais mes pneus dans le commerce comme tout le monde.
En résumé si des vérifications systématiques ou sur réclamations avaient été plus fréquentes les choses auraient été plus claires et l'ambiance moins suspicieuse et empoisonnée par les rumeurs
Au sujet de cette Giraglia 77 si quelqu'un a l'article que P. PAGANI écrit dans Echapement (n° de février ou mars ou avril 77) je suis preneur car je l'ai égaré
Bien à toi

JLC

Pour etre allé quelques fois à la Giraglia en ces années là, je peux vous dire qu'avec JLC, c'était plutot chaud les passages de ce fameux pont et nous avons souvent eu droit à des passages d'anthologie avec sa GT/E.

On ne peut évoquer la ronde de la Giraglia sans parler de Jean-Pierre MANZAGOL. Outre ses nombreuses victoires dans cette épreuve, on retiendra la magnifique performance qu'il réalisa au cours de l'édition 1977. En effet, au volant de son Alpine 1800, il devançait à la régulière Guy FREQUELIN sur Alpine A 310 V6 et Bernard DARNICHE sur sa célèbre Stratos, tous deux pointures de l'époque. Une regrettable crevaison interrompit la prestation de "Manza" qui termina sur la dernière marche du poduim. Jean Louis CLARR, impérial en Groupe 1, termina 6ème, me semble-t-il.

je dois avoir un article de presse sur la giraglia,je cherche et je le met.